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Les funérailles juives

La France est le pays d’Europe de l’Ouest qui compte le plus grand nombre de juifs : entre 500 000 et 600 000. Presque trois quarts sont séfarades, c’est-à-dire issus d’Afrique du Nord et du Proche Orient ; un petit quart est constitué d’ashkénazes, originaires d’Europe centrale et orientale. Du point de vue religieux, ils appartiennent à des courants « orthodoxes » ou « libéraux ». Certains sont « laïques », pas ou peu pratiquants. 

Seul Dieu est éternel. Tout ce qui est créé est destiné à disparaître. L’être humain, né de la poussière, doit retourner à la poussière. Comme la vie, la mort fait partie du dessein divin. 

Quelle attitude à l'égard du corps ? 

Après le décès, les proches du défunt ferment ses yeux et sa bouche puis lui couvrent le visage. Ils doivent se relayer à ses côtés. Cette présence est accompagnée de la récitation des Psaumes. 

Avant d’enterrer l’un des leurs, les juifs orthodoxes exigent que soit pratiquée une toilette rituelle. (Certains rabbins libéraux n’y sont pas favorables). Celle-ci est accomplie par des membres de la « Hevra Kaddisha » (littéralement : « sainte compagnie »), un groupe d’hommes et de femmes pieux et dévoués. On peut s’assurer leurs services en contactant le rabbin ou le responsable de la communauté locale. La toilette purificatrice a pour but de préparer la personne décédée à sa rencontre avec Dieu. 

Le judaïsme prône un strict respect du corps et de son intégrité. Il n’est pas favorable aux soins de conservation du défunt, sauf cas d’obligation légale (si, par exemple, la personne a souhaité se faire inhumer en Israël). Le don du corps à la science est exclu. De manière générale (avec des réserves pour le cœur), le don d’organes est légitimé, par « égard pour la vie ». La crémation est interdite, comme une marque d’irrespect vis-à-vis du défunt et un défi par rapport à la foi en la résurrection. 

 

Le service funèbre 

L’expression hébraïque qui le désigne signifie "acceptation de la volonté divine". Le service n’a pas lieu à la synagogue, mais dans l’enceinte du cimetière. 

En règle générale, un rabbin la préside ; il lui incombe de prononcer l’éloge du défunt. Une fois le cercueil descendu dans la tombe, les proches y jettent trois pelletées de terre. L’un d’entre eux (son fils aîné, s’il s’agit d’un père) récite le Kaddish, prière à la gloire de Dieu. Le rite de la « déchirure » -pratiquée dans le vêtement au niveau de la poitrine , permet à la famille d’extérioriser sa tristesse. 

La cérémonie s’achève par un repas frugal, fait d’aliments ronds (olives, œufs, lentilles, etc.) pour signifier que, malgré tout, la vie continue. 

Dans le judaïsme, la commémoration des morts se fait en plusieurs étapes. Les sept jours qui suivent le décès sont consacrés à l’évocation du disparu et à la démonstration de sa peine. Après un an, le nom du défunt est gravé sur le panneau des souvenirs à la synagogue. Le Qaddish est récité en l’honneur du défunt chaque année à la date anniversaire de sa mort et la veille des grandes fêtes. 

 

Au cimetière 

Les communautés juives possèdent des cimetières en propre. Par ailleurs, des « carrés confessionnels » sont réservés aux juifs dans certains cimetières communaux ou intercommunaux. Après l’inhumation, commence une période de deuil qui comporte trois étapes : 7 jours, 30 jours et 1 an. 

Pour marquer la visite que l’on fait à un défunt, on ne dépose pas de fleurs sur sa tombe, mais des petits cailloux. 

Une inscription hébraïque doit figurer sur le monument funéraire. 

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Comprendre les démarches à suivre, s’orienter dans les choix à faire… Vous pouvez anticiper ces questions grâce à nos guides conseils, dès que vous le souhaitez.

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