La perte d’un enfant
La mort d’un enfant bouleverse l’ordre des choses…
C’est une des épreuves les plus terribles que l’on puisse vivre. Vous vous demandez si vous pourrez y survivre.
Vous êtes submergé par votre chagrin
La mort de votre enfant fait s’écrouler vos espoirs, vos projets d’avenir, vos rêves. Il était la meilleure partie de vous-même. Ne refusez pas votre souffrance, votre chagrin. Ces sentiments sont naturels comme votre envie de mourir. Vous avez le sentiment que le monde s’est arrêté. Tout est vide.
Vous êtes abattu, prostré : vous ne pouvez plus avancer : à quoi bon ?
Parlez de votre enfant autant que vous en avez envie auprès des personnes qui savent vous écouter
Vous sentez que rien ne sera plus comme avant
Il va falloir vivre avec ce malheur. A certains moments vous refuserez d’y croire, comme s’il ne s’agissait que d’un mauvais rêve. Vous avez fait un enfant pour la vie. Vous n’avez pas pu l’empêcher de mourir : vous vous sentez totalement impuissant, écrasé par cette impuissance.
Une foule de sentiments pénibles vous envahit en plus de la douleur et du chagrin
- La révolte : il n’est pas normal de mourir si jeune, de mourir avant ses parents
- La colère contre la vie, contre le monde entier, contre les autres et contre vous-même
- La culpabilité : on se reproche toujours de n’avoir pas pu sauver son enfant puisque nous, les parents, sommes là pour le protéger
- La confusion, la peur, des sentiments d’abandon peuvent aussi apparaître
Vous vous sentez complètement épuisé
C’est normal. Essayez de prendre soin de vous, de respecter vos limites, de vous arrêter, de vous reposer, de pleurer en pensant à lui, à elle.
Ne refusez pas de vous faire aider, même pour les petites choses matérielles, parfois bienfaisantes.
Essayez de ne pas vous renfermer
Exprimez ouvertement votre chagrin, mais avec des personnes qui peuvent vous comprendre, et ne cherchez pas à vous consoler avec des lieux communs, des clichés qui font très mal.
Parlez de votre enfant autant que vous en avez envie auprès des personnes qui savent vous écouter
N’essayez pas de chasser son souvenir
Ce n’est pas possible. Honorez son souvenir, commémorez son anniversaire. Gardez ses objets qui vous font du bien aussi longtemps que vous voudrez. Mais la date anniversaire de sa mort est toujours très douloureuse, tout comme les fêtes de fin d’année où les absents sont terriblement présents.
Cette plaquette a été rédigée grâce au concours de Michel Hanus, psychiatre, psychanalyste, président de la Fédération « Vivre son Deuil », auteur de plusieurs ouvrages sur les thèmes du deuil et de la mort :
« Le deuil », Qu sais-je, PUF, 2000 ;
« Les deuils dans la vie », Editions Maloine, 1998 ;
« Parlons de la mort et du deuil », « Les enfants en deuil », Editions Frison-Roche, 1997.
Vous pouvez vous faire aider par une association
Vivre Son Deuil
10, rue Taylor – 75010 Paris
Ecoute téléphonique : 01.42.38.08.08
Internet : https://www.vivre-son-deuil.com/
E-mail : fevsd@vivresondeuil.asso.frNaître et vivre
(perte d’un tout petit avant ou après la naissance)
Ecoute téléphonique : 01.47.23.05.08
Internet : www.naitre-et-vivre.org
E-mail : contact@naitre-et-vivre.orgJonathan Pierres Vivantes
61 Rue de la Verrerie – 75004 Paris
Tél. : 01.42.96.36.51
Internet : https://anjpv.fr/
E-mail : anjpv@anjpv.asso.frApprivoiser l’absence
(Groupe d’entraide pour parents en deuil)
6, rue Saint Paul – 92200 Neuilly sur Seine
Tél. : 01.40.89.06.21
Internet : www.apprivoiserlabsence.comCentre de Ressources National soins palliatifs François-Xavier Bagnoud
Service accompagnement du deuil
6, avenue du Professeur André Lemierre, 75020 Paris
Tél. : 01.49.93.64.40 – Fax : 01.49.93.64.41
E-mail : cdrnfxb.accompagnement@croix-saint-simon.org
Site Internet : www.croix-saint-simon.org